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Avant-propos

La préparation de ce livre de recettes a suivi un cheminement inhabituel. L’idée a germé dans l’esprit des auteures lorsqu’elles ont entendu des étudiants et des étudiantes décrire le fardeau que représentait la préparation des repas tout en poursuivant leurs études. Arrivée tardive au lieu de résidence, petit budget, temps réduit pour faire les courses, manque de moyen de transport, voilà le lot de la majorité des étudiants et des étudiantes aux prises avec la nécessité de s’occuper personnellement de leur quotidien. Ces personnes avaient sûrement besoin d’un guide pratique pour les aider à s’occuper de leur alimentation de façon saine et économique.

De telles observations auraient suffi à plus d’un auteur pour rédiger un livre de recettes et tenter de conquérir le marché. Les auteures ont voulu aborder leur projet avec une approche scientifique en procédant à une étude rigoureuse des besoins de ces personnes. C’est ainsi qu’elles ont fait appel à un animateur neutre et ont réuni plus d’une quarantaine d’étudiants et d’étudiantes de toutes les facultés de l’Université Laval, afin de s’enquérir de leurs problèmes de préparation de repas. Au cours des deux rencontres, des étudiants et des étudiantes ont ainsi formulé et placé en ordre d’importance, au moyen de la technique du groupe nominal de Delbecq, Van de Ven et Gustafson (1975), cent trente-huit énoncés descripteurs des problèmes rencontrés par les étudiants et les étudiantes lors de la préparation et la consommation de leur repas.

Les énoncés produits au cours de ces deux rencontres ont été traités et analysés pour être ensuite assemblés sous forme de questionnaires fermés devant servir à une contre vérification auprès d’un plus grand échantillon d’étudiants et d’étudiantes. Ces personnes devaient se prononcer, dans un premier temps, sur l’importance de posséder des informations susceptibles de les aider à régler les problèmes qui avaient été énoncés, et, dans un deuxième temps de se prononcer sur la disponibilité actuelle de telles informations. Ces deux questionnaires ont été présentés à plus de 100 personnes qui ont fourni leurs réponses.

Grâce aux données recueillies par cette enquête, les auteures ont pu rédiger un livre de recettes qui fournit aux étudiants et aux étudiantes des informations susceptibles de répondre avec exactitude à leurs besoins. Les recettes ont été développées et testées au laboratoire du Département de nutrition humaine et de consommation de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. On a pris également le soin de vérifier leur valeur nutritive et leurs qualités organoleptiques.

Nous disposons, maintenant, d’un livre de recettes adapté aux besoins de la clientèle étudiante de l’Université Laval.

Nérée Bujold, professeur


Savoir Cuisiner

Savoir cuisiner est un site de recettes basé sur le livre "Savoir manger", rempli de bonnes recettes, à la fois nutritives, économiques et faciles à préparer. Il est conçu spécialement pour répondre aux besoins spécifiques des étudiantes et étudiants.

L’idée de mettre en ligne ce livre découle de suggestions d’étudiants qui siégeaient au Comité relatif au cadre de référence pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif (MELS) au cours des dernières années et des résultats d’un sondage sur les habitudes de vie de la communauté universitaire qu’a mené ce Comité à l’automne 2008. En effet, dans cette étude, les principales barrières à l’adoption d’une alimentation plus saine mentionnées par les répondants étaient : le manque de temps (30% des étudiants, 24% des employés), le manque d’idées et de connaissances (17% des étudiants, 16% des employés) et le manque d’argent (14 % des étudiants, 2,9% des employés)i

Ce projet s’insère dans le plan d’action en développement durable de l’Université Laval. Comme le mentionne M. Eric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement :

« Pour l'Université Laval, la pérennité de la qualité de vie des communautés passe par un équilibre entre les efforts investis dans le milieu de vie (environnement), le mode de vie (société) et le niveau de vie (économie). »ii

Ce projet s’inscrit donc dans le volet «Adoption de saines habitudes de vie» de l’enjeu social du développement durable, Cet enjeu représente le défi que désire relever l'Université Laval en ce qui a trait au développement de la société, c'est-à-dire en ce qui concerne la qualité de la santé, la promotion de saines habitudes de vie auprès des citoyens, l'engagement des gens dans leur milieu et l'ouverture sur le monde.



iPérusse-Lachance, Émilie et Vicky Drapeau: Enquête sur les habitudes de vie des étudiants (es) et du personnel de l’Université Laval. Comité relatif au cadre de référence pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif (MELS), Université Laval, Avril 2009.

iihttp://www.developpementdurable.ulaval.ca/comprendre/notre_vision/ Visité le 20 mai 2010.